Bonhomme
Son histoire
L’histoire de bonhomme n’est point complexe dans la simplicité. Le commencement de son histoire débute par une naissance (hé oui), la sienne en l’occurrence. Sorti d’on ne sait où et d’ on ne sait qui, l’étendue de son avenir glorieux s’ouvrit aux portes de l’orphelinat d’Hurlevent. Gisant sur le parvis de cette demeure, une parole d’une femme sage marquée par l’âge, où ses cheveux gris s’entremêlèrent à ses nombreuses rides grisâtres, allait changer le cours de son existence : « hello, toi min p’tit bonhomme ». Son nom lui était donc prédestiné, c’était lui le petit bonhomme.
Bonhomme fut éduqué au son des nombreux chants grégoriens et des coups de cloches émanant de la cathédrale. Durant son enfance trop entourée, certains virent dans bonhomme des talents d’érudit, un dévouement pour notre noble dieu, un sauvage, un bout-en-train, un collectionneur d’ongles incarnés trolliens, un cuisinier d’omelette raptorienne, un danseur de French Kankan etc. autant de facettes témoignant de son déséquilibre mental. Certes les moyens lui étant donné n’ont pas pu répondre à un encadrement parfait, à 25 dans un 35 pieds carrés on finit forcément par se marcher sur les … . Laissant la loi de Darwin faire de l’espace et menant ses compagnons de jeu vers différentes destinées, qu’elles soient courtes ou peu glorieuse la mort nous attend de toute façon au tournant des terres ingrates. L’idée de terminer au fond d’un trou ne lui plaisant point, il se mit à s’entraîner aux arts du combat pour éviter cette fatalité. Il devint une vraie machine à TUER … les mouches dans un premier temps, les cloportes ensuite mais ce qui commença à le passionner c’est d’affronter la MORT (nf cessation définitive de la vie : mort violente), et se posa la question suivante : « combattre la mort c’est en d’autres termes redonner la vie ».
Et c’est dans cette idée de bonté qu’il commença à étudier les arts divins ce qui lui donna une sorte de stabilité mentale (même si parfois la nostalgie lui prend à repenser à cette carrière qu’il aurait pu faire en tant que danseur de French Kankan à la taverne du sous d’or, Bonhomme reste un grand émotif). Il flirte avec ses livres, masse sa masse, caresse son épée, embrasse des yeux les statues de sa divinité. L’amour d’un dieu a vraiment un quelque chose de passionnant hein. Des cou… ouais, et l’aventure dans tout ça, le tapage de gueules de goules, les chevauchées dans les marécages, l’affonage de choppines naines entre camarades de bonne famille, le tuning gnomique customiseur d’armes … la vraie vie quoi. Il rata misérablement ses études de Paladin car lui ce qu’il voulait surtout c’était frapper et il entama une carrière de GUERRIER (bien plus facile, taper sans se faire taper ça il comprend). Bien que certains veulent lui rappeler sa vocation de paladin, lui, sait pertinemment bien qu’il n’a jamais rien compris à ces interventions divines, à ses bénédictions et autres stupidités … Alors ne l’embêtez pas, Bonhomme est quelqu’un de bon à la base bien que parfois un peu benêt car il se perd tout le temps, bien que parfois un peu boulet car il a parfois des problèmes à faire les choses comme il le faudrait. Bonhomme n’hésitera jamais à vous donner un coup de main, à protéger la veuve, l’orphelin et les chienchiens.